Cela faisait près d'un an que les 92 salariés du fabricant de moquette pour l'automobile Sodimatex (groupe Treves), dont la fermeture de l'usine de Crépy-en-Valois (Picardie) a été programmée, réclamaient un meilleur plan social, et notamment 21.000EUR d'indemnités de départ (à l'instar de ce qu'ont obtenu d'autres salariés du groupe lors de la fermeture de leur usine en 2005).

Ce 1er avril 2010, une...
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Cela faisait près d'un an que les 92 salariés du fabricant de moquette pour l'automobile Sodimatex (groupe Treves), dont la fermeture de l'usine de Crépy-en-Valois (Picardie) a été programmée, réclamaient un meilleur plan social, et notamment 21.000EUR d'indemnités de départ (à l'instar de ce qu'ont obtenu d'autres salariés du groupe lors de la fermeture de leur usine en 2005).

Ce 1er avril 2010, une manifestation non autorisée a été durement dispersée par les forces de l'ordre, provoquant la fureur des salariés qui se sont retranchés dans leur usine, menaçant de faire exploser une citerne de gaz de 5000 litres et brûlant des bobines de moquette.

Le 02/04/10, des négociations débutent avec la direction, le maire, et le préfet de l'Oise, et les délégués du personnel. Elles dureront finalement presque 2 semaines.

Après un vote des salariés, un accord sera finalement trouvé dans la nuit du 13/04/2010, mettant fin à 1 an de lutte et 2 semaines d'occupation du site. Même si leurs revendications n'ont été que partiellement satisfaites, la plupart des salariés sont soulagés. Une page se tourne, qui pour certains, représente plusieurs dizaines d'années de leur vie. Il y avait beaucoup d'émotion ce soir là dans la petite salle commune de l'usine...
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